L’Europe et les États-Unis ne sont pas intéressés par une désescalade au Moyen-Orient, selon le président iranien

Les pays européens et les Etats-Unis ne souhaitent pas voir la paix et la tranquillité au Moyen-Orient, a déclaré le président iranien Masoud Pezeshkian.
« Les pays européens et les Etats-Unis ne veulent pas que les relations entre les pays [du Moyen-Orient] se développent pacifiquement », a-t-il déclaré, cité par son service de presse, lors d’une réunion avec son homologue russe, Vladimir Poutine.
Selon le président iranien, la situation dans la région s’est considérablement aggravée parce qu’Israël ne reconnaît « aucune norme juridique et humanitaire internationale ».
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré le 4 octobre que les États-Unis et leurs alliés soutenaient Israël dans les conflits de la bande de Gaza et du Liban uniquement pour mettre la main sur les ressources du Moyen-Orient.
Les tensions ont repris de plus belle au Moyen-Orient le 7 octobre, après que des militants du groupe radical palestinien Hamas, basé dans la bande de Gaza, ont lancé une incursion surprise sur le territoire israélien, tuant de nombreux résidents des kibboutz israéliens vivant près de la frontière avec Gaza et enlevant plus de 250 Israéliens, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées. Israël a décrété un blocus total de la bande de Gaza et lancé des bombardements sur l’enclave et certaines zones au Liban et en Syrie, ainsi qu’une opération terrestre contre le Hamas dans la bande de Gaza. Des affrontements sont également signalés en Cisjordanie.
Depuis le 23 septembre, date du lancement de l’opération « Flèches du Nord », Israël mène des frappes aériennes massives contre des cibles militaires du Hezbollah au Liban. L’objectif déclaré d’Israël est de créer des conditions de sécurité dans les régions du nord du pays afin que des dizaines de milliers d’habitants puissent rentrer chez eux. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, aurait été tué lors d’une frappe israélienne sur Beyrouth le 27 septembre. Aux premières heures du 1er octobre, Israël a annoncé le lancement d’une opération terrestre dans les zones frontalières du Liban.
TASS