Bénin : l’ANaGeM explique les retards dans l’ouverture de certains marchés urbains

Malgré la livraison de plusieurs marchés modernes à travers le pays, l’ouverture de certains d’entre eux rencontre des obstacles organisationnels et techniques. L’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) détaille les raisons des retards et annonce de nouvelles dates pour des inaugurations attendues, notamment à Cotonou, Parakou et Natitingou.
Le programme de modernisation des infrastructures commerciales au Bénin, porté par le gouvernement, montre des résultats encourageants avec la construction et la livraison de plusieurs marchés modernes. Cependant, l’ouverture effective de certains sites rencontre des retards imputés à divers problèmes d’organisation et d’aménagement.
À Cotonou, le marché de Gbégamey ouvrira ses portes le 12 décembre 2024, suivi par celui de Tokplégbé à Akpakpa-Abattoir deux jours plus tard, le 14 décembre. Quant au marché de Natitingou, son inauguration est prévue peu après, tandis que celui de PK3 accueillera ses premiers commerçants dès janvier 2025.
Toutefois, la relocalisation des vendeurs de friperies du marché de Missèbo vers un nouveau site soulève des défis organisationnels, retardant son ouverture à début 2025. « Ce site sera différent, car il devra accueillir un type particulier de commerçants, ce qui exige une organisation spécifique », explique la directrice générale de l’ANaGeM.
D’autres marchés modernes, déjà livrés, restent inaccessibles pour des raisons techniques. Par exemple, le marché de Cococodji est prêt mais subit des retards liés à l’assainissement des voies d’accès. De même, à Abomey, le marché de Houndjro attend la correction de finitions avant son ouverture.
En revanche, à Parakou et Djougou, les marchés modernes sont opérationnels, au grand soulagement des populations locales. Le marché de Ste Trinité à Agla, quant à lui, bénéficiera prochainement d’un meilleur accès grâce à des travaux en cours.
La modernisation des marchés marque une avancée dans le cadre du Programme d’Actions du Gouvernement, visant à renforcer les infrastructures commerciales et améliorer les conditions de travail des commerçants. Toutefois, le défi reste d’assurer une gestion efficace pour maximiser l’impact de ces investissements.