Attaque au Tchad : la France va « encore essayer de nous perturber, pas que nous, mais la Côte d’Ivoire, le Sénégal »

Le président du parti Front pour la libération du Tchad, a commenté l’attaque contre le palais présidentielle Tchadien et a laissé entendre que cette attaque est une œuvre de la France après ces déboires avec les autorités du pays.
Alors que des hommes armés ont pris d’assaut le complexe présidentiel au Tchad dans une tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel, les forces militaires du pays ont repoussé l’attaque et le calme est revenu dans la capitale Ndjamena. A la suite de cela, le chef de Parti et Conseiller national, Takilal Ndolassem Hilaire, a tout de suite pointé du doigt une machination de la France.
« Nous avons tous dit que la France ne va pas se laisser passer comme ça », insiste l’homme politique qui fait allusion à la décision du Tchad de rompre son accord militaire avec Paris et de demander le départ des forces françaises du pays. Pour lui, la séparation de Paris et de N’Djamena a été très mal digérée par l’Élysée qui voyait dans le pays africain « un porte-avion gratuit » et voulait à tout prix le garder dans son giron.
Dans sa déclaration citée par Sputnik Afrique, Takilal Ndolassem Hilaire a déclaré que le fait que les autorités françaises ont exagéré l’importance de l’attaque en évoquant un coup d’État, n’est pas un hasard. « L’Occident adore faire ça. Ils adorent amplifier et pour montrer que voilà c’est parce qu’ils ne sont pas là, et sans eux, on ne peut pas s’en sortir », explique-t-il.
« Aujourd’hui, tout le monde sait que le financement du terrorisme, c’est l’Occident, puisqu’il y a les chefs militaires qui ont été arrêtés. Et lors de leur interrogatoire, ils ont tous dit qu’ils sont financés par l’Occident », ajoute le responsable. Il soutient, selon Sputnik, que la France va « encore essayer de nous perturber, pas que nous, mais la Côte d’Ivoire, le Sénégal ».
« Ce n’est pas ce petit accrochage qui va changer quoi que ce soit. Les gens sont tranquilles, les gens aspirent à la paix », a souligné Takilal Ndolassem Hilaire assurant que le calme est revenu à Ndjamena et que les habitants vaquent à leurs occupations.