L’ambassadeur d’Afrique du Sud aux États-Unis, Ebrahim Rasool, expulsé du pays
L’administration du président Donald Trump a déclaré l’ambassadeur sud-africain Ebrahim Rasool persona non grata aux États-Unis.
Dans une publication sur les réseaux sociaux publiée vendredi, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que Rasool n’était « plus le bienvenu dans notre grand pays ».
« Ebrahim Rasool est un politicien qui sème la zizanie et qui déteste l’Amérique et le président des États-Unis », a écrit Rubio , en utilisant l’acronyme de président des États-Unis. « Nous n’avons rien à discuter avec lui et il est donc considéré comme PERSONA NON GRATA. »
Rubio a lié ses remarques à un article du média de droite Breitbart, dans lequel Rasool est cité comme disant que Trump a mobilisé un « instinct suprémaciste » et une « victimisation blanche » comme « sifflet à chien » lors des élections de 2024.
L’expulsion de Rasool est la dernière d’une série de mesures prises par l’administration Trump pour fustiger l’Afrique du Sud, un pays qui a soutenu les droits des Palestiniens et a contribué à mener une affaire devant la Cour internationale de justice (CIJ) accusant Israël, un allié des États-Unis, d’ actes génocidaires à Gaza.
Plus tôt cette semaine, le média Semafor a rapporté que Rasool, un diplomate chevronné, s’était vu refuser les occasions habituelles de parler avec des responsables du département d’État américain, ainsi qu’avec des républicains de haut niveau, depuis l’investiture de Trump.
Rasool a repris ses fonctions d’ambassadeur d’Afrique du Sud aux États-Unis en janvier. Il avait déjà occupé ce poste de 2010 à 2015, sous la présidence de Barack Obama.
