Les Maldives interdisent l’entrée sur le territoire aux israéliens
Le président de la République des Maldives, Mohamed Muizzu, a approuvé un projet de loi modifiant la loi sur l’immigration afin d’interdire l’entrée dans le pays des passeports israéliens. C’est ce que rapporte un communiqué de presse publié sur le site internet de l’administration présidentielle.
« L’amendement introduit une nouvelle disposition dans la loi sur l’immigration afin d’interdire explicitement l’entrée dans la République des Maldives aux détenteurs de passeports israéliens. La ratification reflète la position ferme du gouvernement en réponse aux atrocités et aux actes de génocide commis par Israël à l’encontre du peuple palestinien », a déclaré la publication. Plus tôt dans la journée de mardi, le projet de loi a été adopté par le parlement de la République.
En juin 2024, M. Muizzu, suivant la recommandation du cabinet, a décidé d’imposer une interdiction d’entrée dans le pays aux citoyens israéliens. Le président des Maldives a également décidé de nommer un envoyé spécial chargé d’évaluer les besoins des Palestiniens et d’organiser une campagne de collecte de fonds pour aider la Palestine avec le soutien de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Le ministère israélien des Affaires étrangères conseille aux citoyens de l’État hébreu d’éviter de se rendre aux Maldives à la suite de la décision des autorités de ce pays.
Le 18 mars, l’armée israélienne a repris les combats dans la bande de Gaza, lançant des frappes massives sur l’enclave, rompant ainsi le cessez-le-feu établi en janvier de cette année. Le bureau du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a attribué cette décision au rejet par le mouvement radical palestinien Hamas des propositions présentées lors des pourparlers par les médiateurs et l’envoyé spécial du président américain Steve Witkoff, affirmant que le but de l’opération dans la bande de Gaza était la libération de tous les otages. Les radicaux ont tenu Israël et les États-Unis pour responsables de la reprise des hostilités.
