L’armée béninoise neutralise plusieurs hommes armés lors de violents combats dans la Donga
Les forces militaires de la République du Bénin ont été encore une fois confrontés à des hommes armés contre qui de violents combats ont eu lieu dans la localité de Tourou dans le département de la Donga au nord du Bénin. Plusieurs personnes ont été tuées dans les affrontements, selon un rapport du site d’information local, Benin-News.
Selon les informations, plusieurs hommes armés ont été neutralisés dans des affrontements avec l’armée du Bénin dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 novembre 2024. Lors des combats, un des assaillants a été tué sur place et le reste d’entre eux, plus tard dans la même localité alors qu’ils avaient pris la clé des champs en pensant avoir semé les forces béninoises.
Du côté des forces béninoises, deux éléments ont perdu la vie dans les combats qui ont éclaté alors qu’une patrouille de l’armée est tombée nez à nez avec les extrémistes armés.
Il s’agit là, d’un nouvel incident qui souligne la nécessité pour les autorités béninois et les forces de sécurité et de défense, d’accroitre, pour les uns, le travail de management pour de meilleures conditions de travail pour les soldats, et pour les autres, de doubler de vigilance et de mettre en place une stratégie tant défensive qu’offensive solide.
L’altercation dramatique est survenue quelques jours après que les parlementaires béninois se sont rendus dans le nord du pays d’Afrique de l’ouest, pour une immersion dans le but de toucher du doigt le travail effectué par les militaires et policiers dans la région et aussi de vérifier le matériel mis à disposition par le gouvernement.
Le Bénin est en proie à des incursions sporadiques d’hommes armés venant des pays sahéliens frontaliers. Certaines attaques ont été revendiquées par des groupes terroristes basés au Sahel mais la plupart des autres cas d’attaque ou de tentative d’incursion, n’ont jamais été revendiqués. Toutefois, plusieurs observateurs estiment qu’il s’agit de combattants de groupes terroristes qui sentent leur « arrière base » menacée par le resserrage sécuritaire effectué par le Bénin.
